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Déclaration De l’initiative citoyenne « Jog Ngir Senegaal »

19 mars 2024 | 9 commentaires

Le 26 octobre 2023, nous avions convié la presse au lancement de l’Initiative Citoyenne « Jog Ngir Sénégal ». Une Déclaration avait été rendue publique à cette occasion.

Dans cette déclaration, nous avions indiqué que la perpétuation de la mal gouvernance dans un contexte marqué par l’exploitation du pétrole et une production plus soutenue du gaz et des ressources minières qui attisent déjà des convoitises intérieures et extérieures, va très certainement générer une amplification des accaparements, des égoïsmes, des détournements de toutes sortes, et une intensification des autres atteintes à la sacralité des ressources appartenant au peuple. Cette mal gouvernance va aussi induire un approfondissement du fossé entre les plus riches et les plus pauvres qui sont violentés par  l’arrogance, l’ostentation et les gaspillages d’enrichis illicitement ; une aggravation des injustices, des atteintes aux droits de l’homme; un accroissement de l’instrumentalisation des responsables étatiques, dépositaires de la force publique (Force de police – Gendarmerie nationale et Police nationale -, Justice, Administration territoriale), et une augmentation du nombre des frustrés, des indignés et des impactés ne bénéficiant pas des retombées  de l’exploitation des ressources naturelles.

Nous avions aussi  affirmé que «tous ces mécontents, qualifiés abusivement de terroristes, quand ils résistent aux oppressions et aux tentatives d’embastillement, pourraient provoquer des violences et des affrontements de haute intensité pouvant remettre en cause la stabilité du pays et le condamner à végéter, encore longtemps, à la périphérie du monde comme c’est le cas actuellement » avec le classement selon l’Indice de Développement Humain (IDH) de 2021 du Programme des Nations Unies pour le Développement (Rapport 2021-2022 du PNUD) où le Sénégal est 170ièm sur 191 pays du monde et 34e sur 53 pays africains.

Nous avions en outre précisé que c’est pour participer à juguler ce grand mal pouvant provenir de la perpétuation de la mal gouvernance que l’ « Initiative Citoyenne» dénommée « Jog Ngir Senegaal a (l’ICJNS) été mise en place. Depuis lors ses membres ont, individuellement au travers d’articles publiés dans la presse, et collectivement avec des communiqués de presse, pris position pour contribuer à la conscientisation des leaders étatiques qui doivent assumer, patriotiquement, leurs rôles dans le processus électoral et les électeurs qui doivent bien choisir le Président.

Par ailleurs, au moment où des candidats élaboraient leurs programmes, nous avons développé le « Manifeste de l’Initiative Citoyenne Jog Ngir Senegaal », bâti autour des huit (8) points suivants : la situation de la gouvernance du pays et le contexte ; l’effectivité de la crise morale dont la mal gouvernance est un des volets ; l’inertie ou les échecs des gouvernants dans la lutte contre la mal gouvernance ; le devoir d’agir contre le système de mal gouvernance ; la vision de l’Initiative Citoyenne « jog ngir Senegaal » ; l’ambition du Président de la République selon l’ICJNS ; des vertus et des qualités requises pour le Chef de l’Etat qu’il faut à partir de 2024 ; des exigences essentielles d’ordre éthique dans l’exercice de la gouvernance des affaires publiques ; des activités opérationnelles essentielles pour bâtir le « Sénégal nouveau » ; des affaires africaines et l’observatoire de la bonne gouvernance.

Dans les affaires africaines, la problématique de l’intégration et les indispensables « dé-néocolonisation » monétaire, linguistique et spirituelle (ou le rejet de l’ethnocentrisme occidental) ont été abordées après un point de la situation. En ce qui concerne la souveraineté monétaire ou la « dé-néocolonisation monétaire », l’ICJNS a, après avoir mis en exergue la situation découlant de la réforme du 21 décembre 2019 de l’accord monétaire avec la France, proposé un processus pouvant conduire très rapidement à rompre le cordon ombilical avec la France et aller résolument vers l’adoption de l’Eco-CEDEAO, avant de mettre en évidence les limites de la souveraineté monétaire au regard des exigences du développement. L’ICJNS a voulu montrer que pour le développement d’un pays les trois éléments les plus déterminantes sont l’éthique gouvernementale avec des patriotes et des hommes vertueux aux commandes de l’Etat ; une bonne définition des politiques publiques, et un bon choix des priorités socioéconomiques.

En ce qui concerne les activités opérationnelles essentielles pour bâtir le « Sénégal nouveau », nous avons mis en avant les « Stratégies et recommandations pour un Sénégal nouveau » formulées par les Assises nationales dans le livre paru en novembre 2023 sous le titre « Assises nationales Sénégal, An 50 Bilan et perspectives de refondation » et les « Conclusions et recommandations sectorielles » de la Commission nationale de Réforme des Institution (CNRI) contenues dans son rapport de décembre 2013, avant de formuler des activités qui complètent ou consolident les recommandations des Assises nationales de 2008-2009 et de la CNRI ou représentent des alternatives.

L’ICJNS a aussi proposé que le nouveau Président de la République mette en place, dans les premiers cent jours, un Observatoire national de la bonne gouvernance qui serait une institution indépendante, composée d’éminents spécialistes pour notamment faire le suivi de l’exécution fidèle du programme proposé au peuple par le Candidat ainsi que des recommandations patriotiques qui ont été faites en 2013 par la Commission nationale de réforme des Institution  (CNRI) à la suite des Assises nationales de 2008-2009. En sus, l’Observatoire ferait le suivi et la publication du transfert effectif des parts financières dues aux collectivités territoriales à partir des ressources extractives, pétrolières et minières et pourrait être chargé de quelques-unes des attributions de l’ex-Ministère chargé de la promotion de la bonne gouvernance.

S’agissant des vertus et des qualités requises pour le Chef de l’Etat qu’il faut à partir de 2024, l’ICJNS, a notamment indiqué que le Président de la République dont le pays a besoin doit particulièrement être un « vrai-croyant » (musulman, chrétien ou animiste) doté de la foi véridique. Il doit avoir toutes les vertus et les qualités morales dont un Chef de l’État a besoin pour pouvoir servir d’exemple à tous les sénégalais, notamment à ceux qui sont sous son autorité, au service de l’État. Il devra donc être véridique, juste, équitable, intègre, loyal et jaloux de sa liberté de toujours agir dans le sens du bien du pays.

Pour ce qui est des exigences essentielles d’ordre éthique dans l’exercice de la gouvernance des affaires publiques, l’ICJNS est d’avis que le Président de la République devra notamment être conscient de son état de « Premier serviteur de l’État » délégataire du « Peuple souverain », ne pas se prendre pour le « Borom rewmi » (le « Propriétaire du pays ») et veiller à ce que, ceux qui l’accompagnent ne se prennent pas pour des membres d’une royauté pouvant se permettre tous les abus. Il devra être conscient du fait qu’il est le moteur capable d’imprimer les véritables changements dont le Pays a besoin, et qu’il est le principal défenseur, partout et contre tous, des lois et règlements qui sont au-dessus de tous les citoyens (lui y compris).

Il devra, conséquemment, fonder sa gouvernance sur l’amour de sa patrie et de ses concitoyens, particulièrement les plus défavorisés, ainsi que sur la vérité, la justice et l’équité entre les Hommes et entre les terroirs. Ceci exclut les égoïsmes et emporte l’acceptation inconditionnelle de la primauté des intérêts du pays sur tous les intérêts particuliers nationaux (lui-même et ses parents, amis et alliés politiques) ou étrangers, et la fermeté dans la sanction de toutes les malversations qui portent préjudice à l’État (personne morale). Cette fermeté dans les sanctions administratives, pénales et pécuniaires, sera soutenue par son intégrité morale et son exemplarité en tant que leader et le rejet de toute impunité sélective.

Décidé à mettre fin à la fracture entre les élites politiques, il devra être un fédérateur qui choisira, les gouvernants et les autres serviteurs de l’État nommés par décret, parmi les sénégalais les plus valeureux (moralement, professionnellement et techniquement), partageant la même ambition patriotique, sans aucune discrimination liée à l’appartenance politique, religieuse ou ethnique pour les responsabiliser particulièrement dans les domaines stratégiques, comme l’exige la poursuite exclusive du bien du pays. Il se fera donc accompagner par des « patriotes-développeurs » d’une haute valeur morale, exemplaires dans leur conduite en privé et au service de l’État.

En tant qu’électeurs, les membres de l’ICJNS ont étudié les programmes des candidats, se sont intéressés à leur profil, leur passé politique et professionnel, et ont finalement retenu que le candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye est celui sur lequel ils fondent le plus d’espoir pour l’avènement du changement que les sénégalais attendent.

Ce choix de l’ICJNS est fondé sur une analyse objective de la mal gouvernance actuelle et de l’impérieuse nécessité d’y mettre un terme. Au regard du contexte susmentionné et des besoins de réforme des organisations régionales (UEMOA et CEDEAO) pour une Région Ouest-africaine plus forte et solidaire avec des gouvernants mettant les peuples au centre de leurs préoccupations et les conduisant vers les vraies indépendances qui seront marquées par des rapports gagnant-gagnant avec tous les partenaires du monde librement choisis en fonction des intérêts africains.

Nous invitons donc tous les électeurs, qu’ils soient des civils ou des membres des Forces de défense et de sécurité, à voter en masse pour le candidat Bassirou Diomaye Diakhar Faye afin qu’il soit élu dès le premier tour.

Tous les sénégalais doivent savoir, que l’heure des véritables changements et de la fin des égoïsmes qui portent préjudice à l’écrasante majorité de la population est arrivée, et que les ruptures indispensables à cet effet ne peuvent pas être portées par des candidats, qui à un moment ou un autre, ont été impliqués dans la mal gouvernance.

L’ICJNS invite conséquemment, tous les citoyens ayant jusqu’ici soutenu les partis politiques de la mouvance présidentielle ou des candidats ayant occupé des postes ministériels dans les gouvernements qui se sont succédés depuis la crise politique du 17 décembre 1962, à rejoindre l’Initiative Citoyenne Jog Ngir Senegaal dans le camp de ceux qui veulent mettre fin au système de mal gouvernance qui ne profite qu’à une infime minorité.

Nous invitons enfin tous ceux qui ont rejoint la coalition Diomaye-Président et tous ceux qui, comme les membres de l’ICJNS, soutiennent l’élection du candidat à faire preuve de patriotisme, et de désintéressement, en s’inscrivant dans le rejet de toute idée de partage de postes pour ne pas dire de gâteau, entre ceux qui contribueront au succès au soir du 24 mars 2024, car il est impératif qu’une fois élu, le nouveau Président de la République ait la pleine liberté de choisir, parmi les sénégalais sur le sol et dans la diaspora, les « patriotes -développeurs » qui vont l’accompagner dans sa lourde charge.

Que Dieu, l’Eternel soutienne le Peuple sénégalais souverain et l’inspire à élire Bassirou Diomaye Diakhar Faye et qu’Il lui donne la clairvoyance, le patriotisme et le courage d’engager toutes les réformes qui permettront notamment : de minimiser très rapidement les difficultés que rencontrent les populations ; de faire de la justice entre les terroirs et les hommes une réalité irréversible pour sauvegarder la  paix et la cohésion sociale, et de mettre le pays dans la voie de la construction du « Meilleur Sénégal possible » pour les générations futures .

Na ñu jóg ngir Senegaal

« Jog Ngir Senegaal» (ICJNS)

9 Commentaires

  1. SARR ISMAILA

    Nous approuvons entièrement la proposition de L »ICJNS de voter massivement pour le candidat BASSIROU DIOMAYE DIAKHAR FAYE a l’élection présidentielle du 24 Mars 2024.

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  2. Mànsour Dieng

    Nous sommes parfaitement en phase avec la position qu’adopte le mouvement et qui découle de l’analyse parfaite que vous faites de la situation nationale. Bon courage et bonne continuation

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  3. Abdou

    Bon vent !

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  4. Abdou

    Avec toute ma sympathie à ce groupe

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  5. Chems Eddine Diagne

    Analyse d’une haute portée patriotique.
    Nous nous engageons et battrons campagne pour le triomphe de la candidature de Bassirou Faye.
    Merci ICJNS et que Dieu vous bénisse.

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  6. Magatte Mbengue

    Salam,
    Initiative salutaire, mouvement à conforter dans la durée.
    Aujourd’hui, le contexte nous impose de nous prononcer sur les actions à envisager, à entreprendre, face au trucage électoral en perspective : les requins et traîtres au pouvoir ne partiront pas facilement dans la légalité ; ils nous imposeront l’épreuve de force, soutenus en cela par une puissance coloniale en déclin et d’autant plus agressive, plus boulimique (gaz, pétrole).

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  7. Pape Dieng

    Belle initiative et impérieuse nécessité.

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  8. Pape Dieng

    Belle initiative et impérieuse nécessité.

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  9. Fall

    Vive ICJNS
    Vive Diomaye
    Vive Baaba

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