INSTAURER LA MYSTIQUE DU TRAVAIL ET DU TRAVAIL BIEN FAIT
Après le DEVELOPPEMENT D’UN FORT SENTIMENT PATRIOTIQUE qui a été développé dans notre premier jet, suivi de la RESTAURATION DE L’AUTORITE De L’ETAT et de SES DEMEMBREMENTS, RENDRE A LA POLITIQUE SES LETTRES DE NOBLESSE et CULTIVER l’HONNETETE, il nous faudra aussi, pour la réalisation du PROJET : INSTAURER LA MYSTIQUE DU TRAVAIL ET DU TRAVAIL BIEN FAIT.
Oui, on ne travaille pas assez au Sénégal. Le sénégalais, excellent travailleur quand il est émigré, devient sybarite dans son pays, hédoniste et partisan du moindre effort.
TOGG MUY DOKH
Dans notre pays, on ne travaille pas, pas assez et surtout pas bien, pour prétendre au développement. Il y’a plus de soixante ans à l’aube des indépendances, DAKAR était la capitale de l’AOF et à ce titre, abritait presque toutes les infrastructures les plus importantes de la sous région (industries, gares, Port, Aéroport, Administration etc..) . EN 2024, la plupart de ces infrastructures sont tombées en désuétude si elles n’ont pas été tout simplement détruites pour défaut d’entretien, de renouvellement et surtout de volonté politique.
Ainsi on a détruit ou laisser détruire c’est selon, les Chemins de fer qui relaient DAKAR à Bamako en passant par presque toutes les grandes villes du pays (Thiès, Diourbel, Kaolack, Kaffrine, Guinguinéo, Tambacounda, Kidira et autres ) contribuant ainsi à faire vivre ces localités par le passage bihebdomadaire du train dans les gares, qui donnait lieu à des forts moments d’activités marchandes et de business qui permettaient à ces patelins de trouver là des raisons de s’accrocher au train du développement. Dans la même veine de suicide collectif, de grandes entreprises comme la SEIB, Amerger- Sénégal, SENEPESCA, Vasquez Espinoza, Le Ranch FILFILI, SENEMECCA,SONADIS, SODEFITEX, SOMIVAC, SENEMATEL, BUD SENEGAL , Etablissements Alioune Badara Ndiaye, SODAGRI et des banques comme BSK, SONAGA,BST, BNDS, BIAO et tant d’autres encore sont passées à la trappe dans l’indifférence quasi générale. Tandis que celles qui restent encore vivotent entre perfusion permanente de l’Etat, détournements et prévarications cycliques des budgets de fonctionnement sans que cela n’émeuve grand monde. Au même moment, des pays de l’hinterland qui étaient complètement démunis et qui dépendaient de DAKAR pour nombre de leurs besoins, ont travaillé d’arrache- pied pour s’équiper sur tous les plans et se libérer de la main mise de DAKAR. Ainsi nous avons perdu la presque totalité du frêt malien dans notre port au profit de la Guinée, de la Côte d’Ivoire et même du Togo. QUEL GACHIS !
Dans nos rapports marchands avec nos voisins immédiats par un laxisme généralisé dans notre façon de traiter avec nos partenaires, adossé à une malhonnêteté endémique ancrée dans nos mœurs (sénégalais, grand truand), nous avons beaucoup perdu sur le plan économique, commercial et des affaires.
N’est-il pas temps de revoir notre comportement vis-à-vis du travail, pour sanctifier l’effort physique, intellectuel et autre dans la réalisation des objectifs de développement à la fois individuel et collectif ? Cela sans tricherie ni entourloupe d’aucune sorte. Est-ce si difficile de travailler honnêtement en arrivant à l’heure, travailler vraiment à temps plein et bien, en respectant les termes du marché ou du contrat signé pour préserver sa dignité et surtout MERITER SON SALAIRE gagné à la sueur de son front? TERRIBLE QUAND MEME !!!
C’est le lieu de souligner et sans vouloir offenser quiconque et sans aucun à priori, que si l’on consentait à consacrer le centième de la formidable énergie déployée lors des Gamou, Magal, et autres Ziarras pour travailler sérieusement dans les divers secteurs de la production, ce pays aurait pris son envol depuis belle lurette. WALA ?
Il ne faut pas se voiler la face, Il y’a trop de «thiakhaneries» et de mendiants dans ce pays. . Quand LEO- poête affublait Maître Wade du sobriquet de « thiakhaneries de Ndiombor» tout le monde se gaussait de son humour caustique. Force est de constater qu’aujourd’hui, c’est tout le pays qui est devenu un pays de «thiakhane ». On chante, on danse à tout va…
Au point que l’imaginaire populaire a tourné en dérision le système scolaire LMD (Licence –Master-Doctorat) en LMD (Lutte-Musique-Danse). C’est dire…
Dans ce pays tout est prétexte à la danse, aux chants, à la fête. On nous disait qu’il y’avait plus de Gamou, Magals et autres Ziarras que les jours de l’année. Mais on ne peut pas dire combien de soirées festives, anniversaires et autres grands et petits bals se tiennent au Sénégal dans une année, tellement le nombre est astronomique.! Allez dans les réseaux sociaux et autres médias des pauvres, vous serez saoulés de danse, pour la plupart d’une vulgarité exécrable avec plein de contorsions fessières et d’attitudes simiesques de ces pin-ups écervelées qui, dans leur psittacisme désuet et désincarné des autres, se prennent pour des stars. RIDICULOUS !
Et que dire de la propension à la mendicité éhontée qui fait florès dans ce pays ? Tout le monde demande, quémande : « Mayema » « Diokhma » « Dara amoul » « dimbalima » « japalema » Rek…Et si d’aventure par commisération, on donne une fois, l’assisté se croit en droit de prendre un abonnement pour faire pérenniser cette donation et revient constamment à la charge. « Yamako tamal ». Une véritable mentalité de sangsues-parasites qui a fini de métastaser toute la société sénégalaise. Il y’a dans ce pays des gens qui n’ont jamais travaillé de leur vie et qui pourtant vivent bien, en excellant dans la main tendue. Au point que certains finissent par devenir assez aisés à force d’encaisser des subsides. A cet égard, l’histoire du mendiant burkinabé en Côte d’Ivoire qui se gausse d’avoir réussi à se construire au pays, une belle maison avec les aumônes récoltées et qui fait le buzz sur les réseaux sociaux n’a pas fini de dégoûter et de scandaliser les bonnes âmes. . L’extrême mansuétude du Sénégalais et sa prodigalité naturelle envers son prochain sont des attitudes sociales bien reconnues jusque hors de nos frontières Au point que Dakar et nos grandes villes sont devenues le réceptacle de nombre de souffreteux de la sous –région. Ce qui explique Le nombre exponentiel de mendiants et autres éclopés qui peuplent nos villes, et envahissent nos rues. AHURISSANT!
Oui à la charité. OUI à l’entre-aide, OUI à l’aumône mais NON, mille fois NON, au parasitisme, à la paresse, à la facilité et à la tricherie. Çà aussi doit changer.
Avec les 3J : JUB-JUBBEL-JUBBENTI, IL VA FALLOIR TRAVAILLER, ENCORE TRAVAILLER, BEAUCOUP TRAVAILLER, TOUJOURS TRAVAILLER ET SURTOUT BIEN TRAVAILLER POUR REALISER LE PROJET.
DIEU NOUS GARDE ET GARDE LE SENEGAL .
A SUIVRE…
Dakar le 18/9/2024
Guimba KONATE
DAKAR
guimba.konate@gmail.com
Toutes mes félicitation Grand Guimba pour votre engagement patriotique et vos écrits d’une haute qualité et importance.
Ces chantiers que vous avez déjà identifiés dans votre série d’articles font partie, sans aucun doute, de ceux que les gouvernants actuels devront impérativement mettre en œuvre dans le cadre de la « transformation systémique du pays ». Que Dieu fasse qu’ils attirent l’attention de nos gouvernants.
Dans ce dernier article, j’ai été particulièrement impressionné par la belle manière avec laquelle vous avez mis en exergue le fait que les gouvernants du début de l’indépendance ont détruit l’avance que le Sénégal avait sur les autres pays, en tant que berceau de la capitale de l’Afrique occidentale française. Désindustrialisation et faillite de nombreuses banques principalement du fait de gestions gabegiques et de prêts non remboursés ont freiné le développement du pays. Malheureusement c’est cette mal gouvernance qui s’est perpétuée jusqu’au 02 avril 2024.
Toutes mes félicitations Grand Guimba pour votre engagement patriotique et vos écrits d’une haute qualité et importance.
Ces chantiers que vous avez déjà identifiés dans votre série d’articles font partie, sans aucun doute, de ceux que les gouvernants actuels devront impérativement mettre en œuvre dans le cadre de la « transformation systémique du pays ». Que Dieu fasse qu’ils attirent l’attention de nos gouvernants.
Dans ce dernier article, j’ai été particulièrement impressionné par la belle manière avec laquelle vous avez mis en exergue le fait que les gouvernants du début de l’indépendance ont détruit l’avance que le Sénégal avait sur les autres pays, en tant que berceau de la capitale de l’Afrique occidentale française. Désindustrialisation et faillite de nombreuses banques principalement du fait de gestions gabegiques et de prêts non remboursés ont freiné le développement du pays. Malheureusement c’est cette mal gouvernance qui s’est perpétuée jusqu’au 02 avril 2024.