MISE AU POINT …

2 juin 2024 | 0 commentaires

La liberté de la Presse n’est pas synonyme d’indiscipline et d’insolence caractérielle et caractérisée, encore moins un passe-droit pour insulter et dénigrer des gens parce que tout simplement on ne les porte pas dans notre cœur.
Des Journalistes ne peuvent pas se réfugier derrière le principe sacro-saint de la liberté de presse pour insulter des gens, porter un combat politique, diffamer d’honnêtes citoyens et raconter des inepties et conneries qui peuvent porter atteinte à la sécurité publique
Le Journalisme, c’est des faits et non des supputations. Le journalisme, c’est de la responsabilité avec l’éthique et la déontologie en bandoulière.
Dans cette affaire dite du Général Kandé, des Journalistes connus pour leur mauvaise foi manifeste, leur moralité douteuse et leur proximité avec l’ancien régime, ont raconté des contre-vérités qui peuvent porter atteinte à la sécurité publique.
En effet, l’information rapportée par le Quotidien et reprise par la Tribune sur un supposé malaise entre le PM Ousmane Sonko et le Général Kandé relève de mensonges grotesques et révèle la volonté manifeste de ces deux torchons dirigés par des politiciens véreux de nuire à un homme politique à qui ils vouent une haine viscérale à visage découvert depuis plusieurs années. Ils ont délibérément décidé de publier une fausse information sans prendre le soin de vérifier son authenticité.
Ils sont dans une logique de diabolisation et de lynchage. Ils ont fait le choix de la manipulation et de la désinformation. Alors, qu’ils s’assument !
Donc, ils doivent répondre de leurs turpitudes et assumer pleinement leurs cochonneries. C’est pour cela, que les autorités ne doivent pas faiblir face à ces mercenaires et pyromanes qui sont prêts à brûler le pays et porter atteinte à la sécurité publique parce que tout simplement leurs intérêts crypto-personnels sont menacés.
Les Directeurs de publication de La Tribune et le Quotidien qui ont décidé de façon délibérée et irresponsable de publier cet article cynique et insipide qui peut porter atteinte à la sécurité publique doivent être arrêtés et jetés en prison sans état d’âme car le bordel indescriptible qui règne dans le secteur de la presse prend des proportions inquiétantes. Certes, il y a de bons et de tres bons journalistes dans ce pays, mais les écervelés, pestiférés et autres mercenaires ont infesté ce secteur en s’autoproclamant Journalistes et Chroniqueurs. On y retrouve d’anciens animateurs de mbalax et reggae, et des vendeurs de friperie. Je rappelle ici qu’on n’a pas besoin de sortir d’une grande école pour être un bon journaliste. Le journalisme, c’est une question d’éthique, de déontologie et d’éducation à la base.
Laisser ces deux Directeurs de publication libres, c’est faire montre de faiblesse et de laxisme. Laisser ces deux Directeurs de publication libres, c’est cautionner toutes les dérives dans le secteur de la presse. Laisser ces deux Directeurs de publication libres, c’est encourager l’insolence et le je m’en foutisme. Enfin laisser ces deux Directeurs de publication libres, c’est encourager l’embrasement du pays.
Tous les ratés et pestiférés de ce pays ont envahi le secteur de la presse à telle enseigne qu’il est difficile de distinguer le vrai Journaliste de l’animateur de mbalax. C’est pour cela, que nous invitons les nouvelles autorités à rester fermes et intransigeantes dans cette affaire car ce qui se passe n’est pas du journalisme mais du mercenariat pour brûler le pays et saper le substrat social qui fonde notre Nation.
Quant au Général Kandé, son affectation respecte les règles et lois qui régissent l’armée. Il n’y a rien d’illégal. Soit il rejoint son poste, soit il se démet ou il sera démis. Il sait toutes les conséquences s’il venait à désobéir au Chef suprême des armées.
Enfin, le Ministre de la Communication est invité à prendre ses responsabilités pour mettre de l’ordre dans ce secteur face au manque de responsabilité notoire des Directeurs de publication et au laxisme des organisations telles que le CNRA, le CORED et le SYNPICS chargés de défendre et de réguler le secteur. Ces structures, notamment le Synpics et le CORED, ont failli. Si elles étaient de bonne foi, elles devaient être les premières à monter au créneau pour rappeler le journal le Quotidien à l’ordre car l’article met en danger la sécurité publique et les institutions. Mieux, d’un point de vue éthique et déontologique, un article de ce genre non signé ne peut être repris par des journalistes qui se veulent professionnels.
Le Ministre de la Communication doit veiller à l’application des dispositions du Code de la presse et renforcer et élargir les prérogatives du CNRA en lui permettant de pouvoir intervenir dans le secteur des médias en ligne.
Trop c’est trop ! Il faut arrêter ce désordre pendant qu’il est encore temps !

Boubacar SADIO
Expert en Médias et Communication.
Diplômé du CESTI
Responsable Politique de PASTEF à KOLDA
Membre du MONCAP
Facebook :
@Bouba Beauga Sadio

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