Quelques chantiers des 3 j Pour la réalisation du projet

16 octobre 2024 | 1 commentaire

L’alternance survenue le 24 mars 2024 dans notre pays a révélé au grand jour des pratiques de prédation haut de gamme et dans pratiquement tous les domaines (financier-foncier- domanial) qui n’ont pas encore fini de livrer tous leurs secrets.

Le duo national Diomaye/ SONKO a hérité d’un pays pour le moins dévasté par des scandales de toutes sortes et dont l’ampleur reste à cerner avec exactitude tellement ils sont énormes incroyables et surtout…répugnants. Certes, Macky SALL en sa qualité d’Imam en est le principal accusé pour n’avoir rien entrepris de probant sinon pour éradiquer tout au moins pour réduire à «sa plus simple dimension » ces cas de prévarication avérés, s’il ne les a pas tout simplement encouragés dans l’optique de « massifier le parti ». Et sous ce rapport, il en porte la plus grande responsabilité.

Mais est-ce sa faute à lui SEUL? Je ne le pense pas.

Nous tous et chacun et chacune avons à mon avis, notre part de responsabilité et une grande part même, dans tout ce qui se passe dans notre pays.

Le Sénégal est un pays bizarre, une sorte de Mammouth englué dans des habitudes sclérosées qu’il est très très difficile de faire bouger.

C’est pourquoi, pour faire avancer ce pays qui nous appartient à tous et à chacun et à chacune d’entre nous et au-delà des mesures drastiques de gouvernance à prendre sans faiblesse coupable ni cruauté inutile, il nous importe à nous aussi sénégalais, de faire notre introspection pour changer et faire avancer ce pays, nôtre, tout simplement.

Cette introspection nationale et individuelle nécessitera des chantiers voire des travaux d’Hercule qui vont porter sur pratiquement tous les domaines.

Dans cette perspective et sans prétention aucune sinon celle d’alimenter le débat national, je me propose à travers cette rubrique, de partager avec vous, quelques uns des chantiers qu’il nous faudra entamer pour faire avancer notre pays.

1/DEVELOPPER UN FORT SENTIMENT PATRIOTIQUE

En effet, il nous faudra avant TOUT, développer UN FORT SENTIMENT PATRIOTIQUE

Au delà des grandes déclamations lyriques et autres, Notre pays , le Sénégal est un pays où le patriotisme fait cruellement défaut. A l’inverse du Nationalisme qui est une forme de Haine pour les autres pays telle que développée par les partis d’extrême droite occidentaux en direction des immigrés et par un certains SARR leur clone local, qui stigmatise à souhait, les guinéens du Sénégal. Le patriotisme consiste à aimer son pays de manière viscérale et à être prêt à faire le DON DE SOI pour son pays. En la matière, nous avons encore du chemin à faire.

Des exemples parmi tant d’autres en voulez-vous? En voilà.

  1. / Ils sont nés au Sénégal, ont grandi au Sénégal , ont étudié au Sénégal avec des bourses nationales et dès qu’ils ont l’occasion (ou même s’ils ne la cherchent pas avec frénésie) ils s’exilent dans les pays développés pour NE JAMAIS NOUS REVENIR SAUF EN CERCUEIL , devenant de fait, des sénégalais de la diaspora perdus pour leur pays. Le comble, c’est quand ces « fuyards» devant les rugosités de la voie vers le développement de leur pays devenues trop ardues pour eux, se permettent pour les plus impertinents d’entre eux, de se muer en « donneurs de leçons » sur « les pourquoi » de notre retard dans le progrès et de vouloir nous indiquer « les comment faire » pour avancer. Quel toupet! Ils auraient été plus avisés de revenir au bercail pour montrer leur savoir-faire au profit de leur pays qui leur aura TOUT donné. Oui Messieurs, Dames revenez-nous, venez mettre les mains dans le cambouis pour votre pays. Ou alors, ayez l’élégance et la courtoisie de vous taire et de continuer à boire tranquillement votre petit lait dans vos pays d’accueil comme l’ont fait certains gros cerveaux que nous avons perdus dans le dédale sans fin de l’émigration de nos cracks. Un exemple des plus frustrants parmi tant d’autres ? Celui de Rose DIENG éminent cerveau de

l’école sénégalaise, lauréate émérite des concours généraux et d’autres distinctions académiques de haut niveau, exilée en France durant des années pour nous revenir Feue Rose KUNZ et être enterrée ici dans SON pays. Quel gâchis, quelle perte !

Et ils sont légions ces sénégalais émérites dont le pays aurait eu grandement besoin de leur expertise pointue dans divers domaines pour impulser le développement de notre pays et qui ont préféré « fuir » les rigueurs du sous-développement pour se mouvoir tranquillement dans les pays déjà développés qui les utilisent comme de la haute main d’œuvre d’appoint avec un plafond de verre vers les sommets qu’ils ne dépasseront jamais.

Tout cela pour des raisons purement mercantiles pour la plupart d’entre eux mais ils ne l’avoueront jamais, préférant avancer des considérations autres qui ne trompent personne.

Le défaut de patriotisme est passé par là.

Il est vrai cependant que malgré leur éloignement loin du pays, certains d’entre eux restent toujours de très bons patriotes . Mais ils ne représentent pas plus de 10 à 20 % des sénégalais de la Diaspora. En la matière, Cheikh Anta DIOP aura été un des hérauts du patriotisme vrai, préférant sacrifier une carrière académique de très haut niveau pour

revenir s’installer dans son pays et initier son fameux laboratoire du Carbone 14 à l’IFAN. Et créer son parti LE RND pour participer à l’animation politique de son pays. Par cette attitude, il aura été un des premiers précurseurs du DON DE SOI à la Patrie. RESPECT IMMENSE !

On ne peut pas en dire autant de beaucoup d’autres, bavards à souhait et…inutiles pour leur pays.

  1. / Dans ce même registre de manque de patriotisme, certains vivent et travaillent au

Sénégal dans une aisance relative. Mais Tous tant qu’ils sont, du moins la grande majorité d’entre eux, petits parvenus dans les affaires ou en politique, ils s’empressent de faire évoluer leurs enfants dans les grands pays étrangers au motif que « Sénégal Woroul ».

Combien sont-ils qui vont faire accoucher leurs épouses dans les cliniques occidentales pour faire bénéficier avec le Droit de sol, leurs enfants de la nationalité des pays d’accueil?

Quand on commencera à rester au Sénégal avec armes et bagages (famille et fortune) pour y vivre et y travailler, on pourra développer un vrai amour pour son pays et faire LE DON DE SOI POUR LA PATRIE. La réalisation du PROJET passera indéniablement par l’éclosion de milliers voire de millions de patriotes vrais pour le porter.

UN VRAI CHANTIER pour LES 3J : JUBB-JUBEL-JUBBENTI.

A LA PATRIE, DANS LA PATRIE ET POUR LA PATRIE, UNIS ET SOLIDAIRES, NOUS

VAINCRONS… INCH CHA ALLAH.

2/ RESTAURER L’AUTORITE DE L’ETAT ET DE SES DEMEMBREMENTS.

Dans notre pays, l’Autorité de l’Etat a été trop longtemps mise à mal par des attitudes de défi et d’insubordination inqualifiables. Cela a été rendu possible par la promotion à des postes et stations de haut standing des incultes, malfrats et autres analphabètes qui se sont évertués à multiplier par zéro l’ordre et la discipline envers la Hiérarchie et l’Etat. On se souvient avec effarement des insanités déversées sans retenue par un député-marabout sur un ministre de l’assainissement à l’Assemblée nationale sans y avoir été fermement rappelé à l’ordre ni par le Président de l’Assemblée ni par celui de son groupe parlementaire. C’est cela le Sénégal, on fait l’autruche devant des faits gravissimes quand il faut réagir avec fermeté. Et voilà. Depuis et pendant douze longues années, on a eu droit à des propos insultants et nauséabonds prononcés à foison dans cette Assemblée Nationale par des quidams sans foi ni loi ni éducation ni civisme qui ont usurpé et sali à souhait, leur titre

d’HONORABLES. TRISTESSE IMMENSE.

Dans un tout autre registre, même les vrais et bons Marabouts n’osent plus remonter les bretelles à leurs talibés braillards et blasphématoires à souhait. Ils ont opté de se calfeutrer dans le confort psychédélique de leur retraite spirituelle ou « Khalwas» pour mieux adorer la Face du Seigneur.

Laissant ainsi leurs ouailles entre les fourches caudines des gourous et autres sectes bizarroïdes qui les transforment en zélotes ignares, grognards , soudards et si prompts au sacrilège, au blasphème., à l’insulte et grands querelleurs.

Tout le monde se tait et on laisse faire. Triste tout çà.

Dans le même chapitre de délitement de l’Autorité de l’ETAT, il devient déplorable de constater que toute initiative, discussion ou acte fait, pris ou seulement supposé l’être par les Hautes Autorités de l’ETAT se retrouve presque instantanément dans les médias et sur les grands places comme s’il y’avait un mouchard caché dans les arcanes du Palais pour enregistrer et colporter vite fait, tout ce qui s’y passe. Jusqu’à cet ancien commissaire radié des effectifs pour insubordination, délation et fausse accusation contre sa hiérarchie qui se transforme en radoteur professionnel pour raconter des calembredaines aussi énormes qu’une supposée bagarre entre le PR et le PM. REPUGNANT, INDIGNE et INACCEPTABLE. Dans sa marche en avant LE PROJET se doit de restaurer l’Autorité de l’ETAT sous toutes ses formes et dans toute sa dimension et sa splendeur en érigeant entre autres, la confidentialité et le secret en bréviaires dans ses actes et communications pour leur donner toute la sacralité et la solennité qui s’y rattachent. La démocratie n’est pas l’anarchie et s’accommode mal du mensonge éhonté et de l’impertinence crasse érigée en mode de conduite par nombre de nos compatriotes, grands drogués des réseaux sociaux. Devant des dérives inacceptables envers nos Hautes autorités, il faudra apprendre à sévir avec toute la rigueur de la LOI afin que certaines bêtes humaines comprennent et deviennent des PERSONNES tout simplement.

En un mot, il faudra apprendre à cultiver et entretenir une part de mystère qui confère à l’ETAT toute sa puissance. DE GAULLE disait que « La Grandeur a besoin de mystère. On admire mal ce qu’on connait bien». Il savait de quoi il parlait, le Généralissime. Et ne disait- on pas de Maître Wade qu’il clignote à droite et tourne à gauche au moment où on s’y attend le moins? Pour toujours surprendre son monde.

Des cas d’école à suivre absolument pour RESTAURER L’AUTORITE DE L’ETAT dans toute sa grandeur, sa rigueur et sa plénitude pour la réalisation du PROJET.

3/ RENDRE A LA POLITIQUE SES LETTRES DE NOBLESSE.

Pour la réalisation du PROJET, il nous faudra aussi ACTER la RUPTURE et RENDRE A LA POLITIQUE SES LETTRES DE NOBLESSE.

En effet, la Politique au sens noble du terme est –entre autres définitions- une activité sociale qui permet à des hommes et des femmes ayant DEJA REUSSI DANS LEUR VIE (bon à souligner) sociale, économique, religieuse et autres, de s’adonner dans une compétition saine et codifiée à des actions de séduction du peuple par des propositions de choix de société et obtenir par le vote démocratique, son onction pour avoir le privilège de conduire les destinées de l’Etat et de la société vers des objectifs de développement sur tous les plans et pendant une période convenue d’avance et encadrée par la Loi fondamentale de l’Etat.

A cet égard, la Politique doit être l’affaire des hommes et des femmes ayant déjà fait leurs preuves dans divers domaines d’activités avant de se lancer dans la Politique.

Mais au Sénégal, la Politique semble être l’UNIVERSITE DES PERDANTS, des ratés et des gigolos de la République qui y trouvent comme une revanche sur les vicissitudes de leur vie de misérables qui les condamnait à vivoter entre déche et insignifiance. On y entre sans aucun diplôme, sans savoir ni avoir ni pouvoir et on obtient Tout cela par la magie des

dividendes de l’activité politique. C’est pourquoi, ils trouvent tous dans la politique, une jouissance sadique à monter sur leurs grands chevaux, exhibant leurs crocs et vomissant leur bave sur tout et sur tout le monde. TRISTESSE IMMENSE.

Ainsi, LE SENEGAL EST DEVENU UN PAYS OÛ ON VIT DE POLITIQUE. Ils sont nombreux dans ce pays ceux qui n’ont jamais travaillé dans leur vie. « POLITIQUE REKK.» .

Les douze ans de BBY au pouvoir auront réussi à dégouter les sénégalais de la politique. Par leurs faits, agissements, comportements et autres attitudes condamnables à tous les égards, nos hommes et femmes politiques ont rabaissé l’action et l’engagement politiques au rang de sinécure et de champs d’invectives et de rivalités presque haineuses plutôt qu’à des débats et confrontations d’idées, de programmes et autres. Adeptes du contournement, de la courte échelle, et du «griotisme» pour parvenir à leurs fins, nombre de sénégalais passent toute leur vie à créer des partis politiques sans aucune structuration ni organigramme et dont les membres se limitent très souvent au fondateur et accessoirement à quelques membres de sa famille biologique proche.

C’est pourquoi, la vox populi toujours en avance sur son temps, les a dénommés « parti cabine téléphonique » pour éventer la honteuse supercherie. Aussi, n’est-il pas étonnant que notre pays compte pour un peu plus de dix-huit millions d’habitants, près de trois cent (300 vous avez bien lu) partis politiques officiellement reconnus. Là où de grands pays comme la France, l’Allemagne, l’Espagne , les USA et autres comptent tout au plus une dizaine de partis politiques bien structurés, organisés et tout et tout. IL FALLAIT LE FAIRE ! Toute cette activité frénétique de création de parti-bidon ou d’adhésion bruyante à des mouvements, structures, partis ou associations sans aucune conviction, trouve sa justification dans l’agitation sociale pour « exister » et trouver là, un moyen de pouvoir négocier sans honte, des postes sinon des strapontins avec le pouvoir en place par des actions d’allégeance reptilienne et avoir « sa part du gâteau » . Ils ne croient en rien si ce n’est qu’en leur ventre et leur bas ventre. Et ce sont souvent les plus bruyants et les plus remuants en termes d’agitations. Ils occupent l’espace médiatique jusqu’à la pollution.

Experts en tout et connaisseurs en rien, ils « portent presse » et intimident leur monde par leur verve, leur culot et surtout par leur morgue pour se faire remarquer et …remorquer vers là, où l’herbe est plus grasse. On sait TOUT.

C’est pourquoi, le spectacle éhonté de la transhumance politique ne fait plus rire personne dans ce pays.

Dans le Sénégal d’aujourd’hui, les gens, particulièrement les hommes dits «politiques» que certains surnomment « les politichiens » pour marquer leur dégout, sont devenus pour la plupart d’entre eux, des manœuvriers sans foi ni loi. De véritables virtuoses du trafic d’influence, du mensonge et de la délation pour arriver à leurs fins. On ment sur tout et de tout: sur son CV, ses diplômes, sa carrière, ses filiations etc. On dénigre allégrement son semblable pour des desseins mesquins et sans vergogne surtout dans le monde politique. On y voit des gens capables d’avaler leur vomi sans sourciller, voire avec délectation. Parjures invétérés et adeptes du «wakh wakhète» et de l’aporie qui se haïssent cordialement et se lancent des philippiques et autres joyeusetés à longueur de temps.

Jamais de rapports civilisés entre eux, rien que des propos acerbes, des pancraces et autres insanités, « dagassantés » rek. Des gens qui acceptent de voir étaler leur vie privée et rester stoïques devant les injures, les calomnies les plus viles sur leur personne, leur famille. Injures proférées par des personnes qui en temps normal et n’eut été la politique, n’auraient jamais osé, même pas regarder dans la même direction que vous, à fortiori vous regarder droit dans les yeux. SHOCKING ! diraient les Anglais.

Cela aussi doit changer pour rendre à la vie politique toutes ses lettres de noblesse. Il s’agira de normaliser la vie politique en exigeant des partis politiques, leurs statuts, R.I, C.R de réunions, Tenue régulière d’assemblée générale et de congrès de renouvellement des instances etc…Et dissoudre sans état d’âme toutes ces coquilles vides qui encombrent inutilement et dangereusement l’espace public de notre pays.

Ensuite et dans le sillage de la bienvenue dissolution de cette Assemblée Nationale qui nous aura éhontés douze ans durant, il s’agira de dresser le profil à minima des aspirants aux postes politiques en exigeant quelques aptitudes normalisées comme un certain niveau de formation académique ou professionnelle, un peu de tenue et de retenue dans les actes et postures, de la respectabilité et de la responsabilité en toute occasion et situation…et du savoir vivre nak.

Ainsi, du député au DG en passant par les Maires, les Ministres et autres fonctions électives ou nominatives, il faudra présenter un profil à minima confirmé éventuellement par une enquête de moralité approfondie, pour être éligible afin de nous éviter pour de bon, le spectacle exécrable de cette quatorzième législature avec la fournée de ses « dépités» issus de la mangrove sociale  qui nous aura tant couvert d’opprobre douze ans durant.

Avec le PROJET et pour le PROJET, CELA AUSSI DOIT CHANGER AVEC LES 3J : JUBB-JUBBEL- JUBENTI. POUR RENDRE A LA POLITIQUE SES LETTRES DE NOBLESSE.

4/ CULTIVER L’HONNETETE

Ensuite, il nous faudra aussi, pour la réalisation du PROJET : CULTIVER l’HONNETETE.

Car notre pays est un pays de MALHONNETES et de « Ndioublang » où tout est bon pour

arriver à ses fins au mépris de l’Ethique, de la Loi, de la morale et de la bienséance tout simplement. Le sénégalais est passé maître dans l’art de tromper et de voler son monde.

On vole, on détourne à tous les niveaux. Du Ministre au plus petit artisan en passant par les entrepreneurs et autres prestataires de services,

TOUT LE MONDE VOLE CHACUN ET TOUT LE MONDE.

Les scandales récurrents des détournements de deniers publics ainsi que les malversations des «en haut d’en haut» qui n’ont pas fini de révulser le bon petit peuple du Sénégal trouvent leur écho dans les manœuvres délictuelles des entrepreneurs, prestataires de

services, artisans, ouvriers, réparateurs et autres dans l’expression de leur malhonnêteté.. Chacun à son niveau a ses méthodes rodées pour vous emberlificoter, vous rouler dans la farine, en un mot …VOUS VOLER. Pour les Pontes, ce sont des surfacturations et des détournements sans état d’âme, des sommes colossales confiées à leurs structures pour réaliser des travaux, des services ou des projets et programmes dans divers domaines pour

le développement du pays. Des « exploits nauséeux » comme le chargement d’eau à la place du pétrole ou le remplissage des sacs de semence par du sable ou le siphonage des carburants par le gang des camionneurs récemment démantelé sont entre autres, autant d’actes révulsifs voire criminels qui dénotent s’il en était encore besoin, la face hideuse de la malhonnêteté chez nombre de nos compatriotes adeptes du gain facile à tout prix.

Ailleurs, ce sont des petits mensonges savamment montés pour vous gruger au mieux sur la nature des travaux à réaliser ou des prestations à effectuer. Il en va ainsi du petit mécanicien à qui vous faites confiance pour réparer votre voiture et qui vous taxera des faux frais relatifs à des pièces qu’il aurait changées.

A cet égard, il n’est pas superflu de partager l’amère expérience d’un jeune cadre qui avait une confiance aveugle en son mécanicien. Il l’appelait toujours pour réparer quelque bobo sur son véhicule et payait les yeux fermés, toute facture qu’il lui présentait. Jusqu’au jour où, tombé en panne à nouveau, il appela son mécano préféré pour une réparation et il prit la communication. Après les salutations d’usage et la nature supposée de la panne exposée, le mécano lui dit d’envoyer 50.000 Francs et il va aller dépanner sa voiture vite fait. Il opina d’un OK et avant de raccrocher entendit le gus dire à un interlocuteur «on va avoir tout de suite de l’argent, mon idiot-là va m’envoyer de quoi gérer notre programme». Ebahi par une telle attitude, il alla voir un autre mécanicien non loin du lieu de la panne de sa voiture et l’amena voir son automobile. Celui-ci ausculta la voiture et diagnostiqua une coupure du câble d’accélération. Il le taxa à 10.000 francs pour l’achat d’un nouveau câble et la main- d’œuvre. Il n’en revenait pas et comprit que son mécano l’avait toujours arnaqué. Il répara sa voiture et s’en alla faire ses courses. Une heure plus tard son téléphone sonna et il entendit son mécano attitré lui dire qu’il attend toujours la somme demandée pour procéder aux réparations nécessaires. Il lui répondit : « j’ai compris que je suis un idiot et je suis en train de me soigner. Mon véhicule a été réparé par quelqu’un d’autre. Merci beaucoup pour tout.» et il raccrocha. Le mécanicien comprit que toute sa malhonnêteté venait d’être mise à nu et se prit la tête, conscient d’avoir perdu un si bon client. Comme quoi, la malhonnêteté finit toujours par être découverte.

Dans ce chapitre, ils sont TOUS PAREILS. MALHONNETES jusqu’au bout des ongles. BILLAHI. On ne sait plus à qui faire confiance. Le maçon qui construit pour vous, vous présentera un devis fantaisiste juste pour vous arnaquer au maximum. Le menuisier, le plombier itou. Et jusqu’à la marchande de poissons ou de légumes que vous avez toujours considérée comme votre meilleure fournisseuse et qui, au gré de la confiance à elle accordée, prendra le pli de vous fourguer à des prix exorbitants, ses invendus avec moult jurons sur la (fausse) qualité de sa marchandise. Etc..

Bref, tout le monde «marche» sur tout le monde. Et pire, s’en gargarise : « sama doff bi, raye nako ». Comme si, tromper quelqu’un pour le voler serait un exploit. TERRIBLE.

Toujours sur ce même chapitre de la malhonnêteté endémique qui sévit dans ce pays, la déclassification et la publication des rapports des corps de contrôle habilités avec

l’installation du nouveau pouvoir aux commandes de notre pays et qui étaient sous le coude de « qui on sait » ont révélé au grand jour des histoires ahurissantes de détournements de deniers publics, de spoliation des terres du domaine national, de malversations financières et autres indélicatesses commises par des personnes responsables à des niveaux très élevés. Il ne se passe pas de jour où on ne décrie, ne dévoile ou ne découvre des scandales de toutes sortes et dans tous les domaines de la vie économique, sociale, sanitaire , domaniale etc..

On reste sidéré, scandalisé et choqué par les montants dissipés en jeu et les méthodes mafieuses utilisées pour VOLER, ENCORE VOLER, TOUJOURS VOLER …l’Etat et le Peuple !!!

La question qui nous vient à l’esprit est de savoir : « qu’est-ce qui peut bien pousser un responsable d’une structure publique nationale – au demeurant très bien payé pour ses fonctions occupées- à consacrer autant d’énergie, de malignité et de roublardise pour siphonner l’argent du contribuable pour ses besoins personnels?».

Rien d’autre si ce n’est la MALHONNETE ATAVIQUE ancrée dans nos mœurs et pratiques.

En la matière, la reddition des comptes que tout le monde appelle de ses vœux, doit être l’occasion de châtier ses mœurs cannibales de notre société avec toute la rigueur de la LOI et de dresser un vade-mecum de la pratique de l’honnêteté dans toutes nos actions, faits et gestes de tous les jours.

Pour se réaliser, LE PROJET doit insuffler une nouvelle démarche pour cultiver en tout lieu et en toute chose, l’HONNETETE comme principe de base d’une société sénégalaise réconciliée avec elle-même.

5/ INSTAURER LA MYSTIQUE DU TRAVAIL ET DU TRAVAIL BIEN FAIT

Pour la réalisation du PROJET, il nous faudra aussi, INSTAURER LA MYSTIQUE DU TRAVAIL ET DU TRAVAIL BIEN FAIT.

Oui, on ne travaille pas assez au Sénégal. Le sénégalais, excellent travailleur quand il est émigré, devient sybarite dans son pays, hédoniste et partisan du moindre effort.

TOGG MUY DOKH

Dans notre pays, on ne travaille pas, pas assez et surtout pas bien, pour prétendre au développement. Il y’a plus de soixante ans à l’aube des indépendances, DAKAR était la

capitale de l’AOF et à ce titre, abritait presque toutes les infrastructures les plus importantes de la sous région (industries, gares, Port, Aéroport, Administration etc..) . EN 2024, la plupart de ces infrastructures sont tombées en désuétude si elles n’ont pas été tout simplement détruites pour défaut d’entretien, de renouvellement et surtout de volonté politique. Ainsi on a détruit ou laisser détruire c’est selon, les Chemins de fer qui reliaient DAKAR à Bamako en passant par presque toutes les grandes villes du pays (Thiès, Diourbel, Kaolack, Kaffrine, Guinguinéo, Tambacounda, Kidira et autres ) contribuant ainsi à faire vivre ces localités par le passage bihebdomadaire du train dans les gares, qui donnait lieu à des forts moments d’activités marchandes et de business qui permettaient à ces patelins de trouver là des raisons de s’accrocher au train du développement. Dans la même veine de suicide collectif, de grandes entreprises comme la SEIB, Amerger- Sénégal, SENEPESCA, Vasquez Espinoza, Le Ranch FILFILI, SENEMECCA,SONADIS, SODEFITEX, SOMIVAC, SENEMATEL, BUD

SENEGAL , Etablissements Alioune Badara Gueye Ndiaye, et des banques comme BSK, SONAGA, SONABANQUE,BST, BNDS, BIAO et tant d’autres encore sont passées à la trappe dans l’indifférence quasi générale. Tandis que celles qui restent encore vivotent entre

perfusion permanente de l’Etat, détournements et prévarications cycliques des budgets de fonctionnement sans que cela n’émeuve grand monde. Au même moment, des pays de l’hinterland qui étaient complètement démunis et qui dépendaient de DAKAR pour nombre de leurs besoins, ont travaillé d’arrache- pied pour s’équiper sur tous les plans et se libérer de la main mise de DAKAR. Ainsi nous avons perdu la presque totalité du frêt malien dans notre port au profit de la Guinée, de la Côte d’Ivoire et même du Togo. QUEL GACHIS !

Dans nos rapports marchands avec nos voisins immédiats par un laxisme généralisé dans notre façon de traiter avec nos partenaires, adossé à une malhonnêteté endémique ancrée dans nos mœurs (sénégalais, grand truand), nous avons beaucoup perdu sur le plan économique, commercial et des affaires.

N’est-il pas temps de revoir notre comportement vis-à-vis du travail, pour sanctifier l’effort physique, intellectuel et autre dans la réalisation des objectifs de développement à la fois individuel et collectif ? Cela sans tricherie ni entourloupe d’aucune sorte.

Est-ce si difficile de travailler honnêtement en arrivant à l’heure, travailler vraiment à temps plein et bien, en respectant les termes du marché ou du contrat signé pour préserver sa dignité et surtout MERITER SON SALAIRE gagné à la sueur de son front? TERRIBLE QUAND MEME !!!

C’est le lieu de souligner et sans vouloir offenser quiconque et sans aucun à priori, que si l’on consentait à consacrer le centième de la formidable énergie déployée lors des Gamou, Magal, et autres Ziarras pour travailler sérieusement dans les divers secteurs de la production, ce pays aurait pris son envol depuis belle lurette. WALA ?

Il ne faut pas se voiler la face, Il y’a trop de «thiakhaneries» et de mendiants dans ce pays. . Quand LEO- poête affublait Maître Wade du sobriquet de « thiakhaneries de Ndiombor» tout le monde se gaussait de son humour caustique. Force est de constater qu’aujourd’hui, c’est tout le pays qui est devenu un pays de «thiakhane ». On chante, on danse à tout va… Au point que l’imaginaire populaire a tourné en dérision le système scolaire LMD (Licence – Master-Doctorat) en LMD (Lutte-Musique-Danse). C’est dire

Dans ce pays tout est prétexte à la danse, aux chants, à la fête. On nous disait qu’il y’avait plus de Gamou, Magals et autres Ziarras que les jours de l’année. Mais on ne peut pas dire combien de soirées festives, anniversaires, henné times et autres grands et petits bals se tiennent au Sénégal dans une année, tellement le nombre est astronomique! Allez dans les réseaux sociaux et autres médias des pauvres, vous serez saoulés de danse, pour la plupart d’une vulgarité exécrable avec plein de contorsions fessières et d’attitudes simiesques de ces pin-ups écervelées qui, dans leur psittacisme désuet et désincarné des autres, se prennent pour des stars. RIDICULOUS !

Et que dire de la propension à la mendicité éhontée qui fait florès dans ce pays ? Tout le monde demande, quémande : « Mayema » « Diokhma » « Dara amoul » « dimbalima »

« japalema » Rek…Et si d’aventure par commisération, on donne une fois, l’assisté se croit en droit de prendre un abonnement pour faire pérenniser cette donation et revient constamment à la charge. « Yamako tamal ». Une véritable mentalité de sangsues-parasites qui a fini de métastaser toute la société sénégalaise. Il y’a dans ce pays des gens qui n’ont jamais travaillé de leur vie et qui pourtant vivent bien, en excellant dans la main tendue. Au point que certains finissent par devenir assez aisés à force d’encaisser des subsides. A cet égard, l’histoire du mendiant burkinabé en Côte d’Ivoire qui se gausse d’avoir réussi à se construire au pays, une belle maison avec les aumônes récoltées et qui fait le buzz sur les réseaux sociaux n’a pas fini de dégoûter et de scandaliser les bonnes âmes. . L’extrême mansuétude du Sénégalais et sa prodigalité naturelle envers son prochain sont des attitudes sociales bien reconnues jusque hors de nos frontières Au point que Dakar et nos grandes villes sont devenues le réceptacle de nombre de souffreteux de la sous –région. Ce qui explique Le nombre exponentiel de mendiants et autres éclopés qui peuplent nos villes, et envahissent nos rues. AHURISSANT!

Oui à la charité. OUI à l’entre-aide, OUI à l’aumône mais NON, mille fois NON, au parasitisme, à la paresse, à la facilité et à la tricherie. Çà aussi doit changer.

Avec les 3J : JUB-JUBBEL-JUBBENTI, IL VA FALLOIR TRAVAILLER, ENCORE TRAVAILLER, BEAUCOUP TRAVAILLER, TOUJOURS TRAVAILLER ET SURTOUT BIEN TRAVAILLER POUR REALISER LE PROJET.

6/ ASSAINIR ET EMBELLIR NOS VILLES, COMMUNES, QUARTIERS

Sur ce chapitre, les opérations mensuelles de SETAALL SUNU GOKH , initiées par les pouvoirs publics avec l’avènement de notre DUO national gagnant Diomaye/Sonko, sont certes méritoires et très salutaires. Mais le véritable problème qui se pose à nous TOUS, c’est L’INSALUBRITE EXECRABLE DE NOS VILLES. COMMUNES ET QUARTIERS .

OUI ! NOS VILLES SONT VRAIMENT SALES.

Nos rues, avenues, trottoirs et autres lieux publics sont envahis par des installations de toutes sortes allant des garages mécanos aux cantines en débris brinquebalants, et servant de restaurants ou plutôt de gargotes, en passant par les marchandises étalées à même le trottoir empêchant les gens de circuler normalement et tant d’autres occupations inqualifiables de notre environnement par des personnes sans foi ni loi, ni tenue ni retenue et parfois très violentes sont la VERITABLE PLAIE DE NOTRE CADRE DE VIE.

C’est donc à juste titre qu’excédés, les sicapois (habitants des SICAP) ont manifesté pour dire NON à la transformation de leurs cités en souks avec l’envahissement à tout va de toutes sortes d’installations insalubres et lugubres presque partout dans les rues et ruelles et places publiques de leurs quartiers, enlaidissant leur cités et y faisant prospérer l’insécurité. Un triste spectacle que l’on retrouve un peu partout dans nos quartiers et jusqu’en plein centre ville de la capitale. INOUÏ !

AH OUI ! Quand on rencontre jusqu’en plein centre ville de notre capitale des étals et autres cantines faits de bric et de broc et vendant à la criée des sandwichs et autres café dans un décor sale et salissant, on a du mal à croire que nous sommes encore dans la ville de DAKAR ancienne capitale de l’AOF. Le laisser-aller des autorités communales comme nationales a permis l’envahissement de nos espaces publics par la floraison exponentielle de toutes sortes de cantines hétéroclites, archaïques et …sales donnant un visage hideux à notre environnement dans nos cités et villes. Il y’a urgence à remédier avec force à cette situation qui dégrade chaque jour davantage et notre cadre de vie et notre image touristique tout en accentuant les salissures et l’insécurité liée à la nature parfois querelleuse et belliqueuse de ces envahisseurs clandestins, prompts à la violence pour continuer impunément leur business au mépris de la Loi et de l’ordre. «degnouye daane sunu dooler» sont-ils prompts à dire. On veut bien mais que cela soit dans un cadre normalisé tout de même et à des endroits dédiés et avec des installations normées.

C’est pourquoi, il faut saluer la dernière instruction du Ministre d’ intérieur demandant aux maires et autres responsables de s’attaquer vigoureusement au désencombrement des rues et places publiques par la destruction systématique de toutes les installations irrégulières sur leur territoire de juridiction. On applaudit FORT. Tout en restant dubitatif quant aux résultats escomptés. Tant on aura vu et vécu tellement d’opérations AUGIAS qui se sont terminées en eau de boudin faute de mesures vraiment coercitives et de suivi véritable.

Mais l’espoir peut-être permis avec la nouvelle équipe gouvernementale de RUPTURE. Pour cela, Il s’agira de faire prendre conscience aux Maires qui, pour la plupart ne se soucient que de la collecte des taxes municipales, qu’ils ont l’impérieux devoir de veiller à la préservation et à l’embellissement du cadre de vie de leur circonscription administrative. Pour ce faire, il faudra que les mairies des villes, des communes et autres s’activent à mettre en place des brigades municipales pour veiller à l’interdiction permanente d’installations déglinguées et anarchiques dans notre espace de vie et normaliser avec fermeté l’occupation des espaces publics.

Sur ce chapitre, l’installation de cantines écologiques comme celle qui fait le buzz sur les R.S serait une très bonne chose pour organiser et embellir les lieux et espaces de vente qui ont tendance à pousser un peu partout dans un désordre indescriptible. Ensuite, il faudra veiller à l’interdiction systématique de tout débordement des marchandises sur le trottoir comme aiment à le faire nombre de boutiquiers et commerçants qui captent presque le double de la capacité de leurs échoppes sur le trottoir en y étalant leurs marchandises bloquant la voie piétonne en toute impunité et sans aucun souci de l’hygiène et de la salubrité des lieux et de la sécurité des personnes, obligées de marcher sur la chaussée à la merci des chauffards de la route.

Mais le désencombrement n’est pas seulement matériel, il est aussi HUMAIN. En effet, il faudra dégager avec force et autorité toute cette faune hétéroclite de sans-abri, de mendiants, éclopés, dealers et autres qui peuple nos rues, ruelles et places publiques et squattent jusque sous les ponts, formant un terreau fertile pour les délinquants et autres agresseurs qui y règnent en maîtres et en toute impunité. Déjà que les espaces verts et mini jardins installés sous le nouveau pont de Keur Massar sont en passe d’être transformés en dépotoirs d’ordures de toutes sortes. INACCEPTABLE.

Mon avis est qu’il ne serait pas de trop, d’envisager la rafle de tous ces jeunes vagabonds dans la force de l’âge et aussi désœuvrés, sans métier ni formation pour les incorporer dans l’Armée pour une période d’immersion d’au moins six mois afin de leur inculquer des valeurs de civisme, de citoyenneté, de respect des personnes et des biens publics. Et même les initier à certains métiers. Cela vaut la peine d’explorer cette voie pour valoriser toute cette population juvénile SDF et à la merci des gangs et autres …

Assurément, le chantier de l’assainissement et du désencombrement de nos cités demandera beaucoup d’engagement, de volonté politique et de moyens pour redonner à nos villes , un cadre de vie digne d’un pays tourné ver la RUPTURE .

Pour les 3J : JUBB-JUBBEL-JUBBENTI, cela aussi doit changer et INCH CHA ALLAH cela se fera.

7/ REGULARISER VOIRE REVOLUTIONNER LES TRANSPORTS AUTOMOBILES.

La recrudescence des accidents sur nos routes avec ses lots de morts qui ne cessent de croitre, appelle à une prise de conscience nationale et l’édiction de mesures draconiennes et très fortes pour sinon éradiquer ce fléau , tout au moins en réduire drastiquement la fréquence de leur survenue.

Chez nous, la route tue trop et trop souvent par la faute principalement des chauffeurs et de l’état de décrépitude avancée de nombre de nos routes et des véhicules aussi bien particuliers que de transport en commun. .

  • LA FAUTE DE L’HOMME. Le facteur principal de tous ces drames routiers que nous

vivons presque au quotidien dans notre pays est l’HOMME. OUI. Des Hommes.

Avec leur insoutenable légèreté en toutes choses, ce sont bien des hommes, des sénégalais, adeptes du rafistolage, cupides,  maîtres dans l’art du trafic, avides de gains faciles, inconscients parce qu’incultes qui sèment le désordre, la désolation et la mort sur nos routes. Et cela doit nous interpeller aussi et jusque dans nos comportements de tous les jours dans tous les lieux et en toutes circonstances.

Sans vouloir être cynique, il va sans dire que si les chauffards trépassaient toujours les premiers en cas d’accident mortel, sûr qu’ils feraient preuve de beaucoup plus d’attention, de mesure et de discipline. Am deet ?

En la matière, il s’agira donc d’édicter des règles sévères et d’appliquer tout simplement et strictement les conditions d’octroi de permis de conduire et systématiser le retrait immédiat de permis ou l’interdiction de conduite accompagné d’amendes financières salées en cas d’infractions ou de comportements punis par le code de la route et la Loi et cela sans aucune forme de concession et autre compromission préjudiciable à la sécurité de la circulation routière.

  • LA FAUTE AUX VEHICULES. Il s’agira d’interdire et de retirer de la circulation tout véhicule brinquebalant et hors normes ou hors d’âge qui sont rafistolés sans cesse par nos mécaniciens-maison. Quand on pense que les 505 Peugeot familiales communément appelés « sept places » continuent à circuler chez nous alors que le constructeur français a arrêté de produire ces pièces détachées depuis 1985 on mesure toute l’inconscience de nos transporteurs interurbains qui continuent à exploiter ces guimbardes d’un autre âge, véritables cercueils ambulants sur nos routes. Sur ce plan, les services des mines se doivent d’être plus professionnels et se montrer plus responsables dans les visites techniques

d’aptitude des véhicules avant de délivrer leur quitus.

Ensuite, il faudra Faire respecter scrupuleusement le nombre de passagers autorisés par le constructeur et interdire fermement tout rajout de places genre « Versailles » et autres bancs qui sont la plaie de nos transports en commun. La maréchaussée est interpellée..

Faire respecter scrupuleusement la charge utile des véhicules en arrêtant tout véhicule en surcharge de passagers, de bagages et autres marchandises.

Tout véhicule pris en flagrant délit de surcharge passagers ou bagages sera immédiatement immobilisé, verbalisé et taxé lourdement pour faute grave. « Amoul maasslaa, amoul négocier »

  • LA FAUTE A NOS ROUTES. Elles sont pour la plupart dégradées et sans aucune sécurité pour la circulation. Il s’agira d’élaborer un ambitieux programme de construction et de rénovation de nos routes nationales, urbaines et interurbaines étalé sur une période bien déterminée de l’ordre de cinq à dix ans pour mailler tout le territoire national d’un réseau routier en bon état et bien entretenu. Sur ce chapitre, il ne serait pas de trop d’inviter nos hommes d’affaires, entrepreneurs et autres financiers patriotes à se mettre ensemble pour mettre sur pied des consortiums d’affaires et lever des fonds pour financer et construire des autoroutes à péage sur les grands axes routiers de notre pays. EIFFAGE a fini de démontrer

la super rentabilité d’un tel projet structurant qui servira de levain pour le développement des territoires du pays. Une idée à creuser. Une piste à suivre.

Dans la même veine, il serait tout aussi bénéfique pour ne pas dire impératif surtout dans l’optique de la souveraineté nationale de construire une voie de contournement de la Gambie pour rallier le sud du pays et se libérer pour de bon des sempiternelles poussées d’adrénaline de nos amis gambiens. Qui ne se privent pas de jouer régulièrement avec nos nerfs en exprimant à chaque fois que de besoin, des sautes d’humeur préjudiciables aux bons rapports de voisinage. Une fois qu’on aura une grande route de contournement qui nous permettra de rallier le sud de notre pays en toute sécurité, tout en désenclavant nombre de nos villes, il sera loisible à ceux qui le veulent de passer par la Gambie à leurs risques et périls et à la merci des désidératas de nos voisins qui savent ne pas être commodes quand cela leur arrive. A SUIVRE

En conclusion .

Au terme de cette revue des quelques chantiers pour la réalisation du PROJET que nous

avons parcourus sommairement,  il apparait nettement qu’il faudra de l’Audace, beaucoup d’Audace, du courage,  de l’engagement et une volonté politique à toutes épreuves –DON DE SOI- pour relever les défis qui sont multiformes, gigantesques, et qui touchent à TOUS les aspects du devenir de notre Nation. IL va donc falloir secouer des habitudes sclérosées par un laxisme endémique, enrobé de MASSLAA hypocrite et entretenu par de véritables sectes de « profitards » et autres manœuvriers de haut vol pour engager une rupture systémique d’envergure.. Pour ce faire, il faudra UNE UNION SACREE DES CŒURS, DES ESPRITS et UN ENGAGEMENT SANS FAILLE DES AUTORITES POLITQIUES SOUTENUES AVEC FORCE PAR LE PEUPLE SOUVERAIN QUI LES A MIS LA, POUR ACTER LA RUPTURE ET ENGAGER NOTRE PAYS DANS LA VOIE DU DEVELOPPEMENT PARTAGE. « ALLAH NE CHANGE PAS LE DESTIN D’UN PEUPLE DONT LES HABITANTS EUX-MEMES NE CHANGENT PAS » Nous dit le Saint Coran..

QU’IL PLAISE A DIEU QUE CELA SOIT POUR LE SENEGAL AVEC LES 3J : JUBB-JUBBEL- JUBBENTI. AMINE AMINE AMINE.

DAKAR le 07/10/2024

Guimba KONATE

guimba.konate@gmail.com

1 Commentaire

  1. Blangt mbengu

    Biberon socialiste

    Réponse

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